
© 2014 Dupuis
Titre : Delia
Scénaristes : Denis Lapière & Pierre-Paul Renders
Dessinateurs : Efa & Elías
Coloristes : Albertine Ralenti & François Cerminaro
Éditeur : Dupuis
Parution : Février 2014
Prix : 12€
Delia Mikulski est une avocate qui doit son ascension politique et médiatique au fait de s’être trouvée au bon endroit au bon moment. En effet, elle était à Bruxelles lorsque le scandale des séquestrés des Bermudes a éclaté. Elle s’est alors empressée de proposer ses compétences pour défendre Park, Marina et Zélia. Aujourd’hui, elle est sénatrice démocrate et fait partie de la commission sénatoriale chargée de l’enquête sur les agissements de la W.W.2.A. Et sa conviction profonde concernant la révélation sur les Alter Ego est qu’il s’agit d’une vaste supercherie. Mais deux faits importants viennent déstabiliser l’avocate durant les sessions de travail : la disparition de ses deux filles et les assassinats des deux autres sénateurs de la commission. Sa vie est désormais en danger. Delia va-t-elle retrouver ses filles ? Qui est le commanditaire des meurtres qui touchent la commission ? Et pourquoi ?
Nous nous trouvons au cœur de ce deuxième cycle avec Delia. Un album qui ne fait que confirmer l’excellence scénaristique mûrie par Denis Lapière et Pierre-Paul Renders pour cette série concept. Après avoir développé le côté des adeptes de la théorie des Alter ego avec Teehu, le duo nous entraîne dans les coulisses politiques de l’affaire et met en avant les farouches opposants qui ne manqueront pas d’être déstabilisés. Le rythme narratif est toujours de haut niveau avec des rebondissements qui ne vous permettront à aucun moment de relâcher votre attention. Tout est pensé au millimètre près. Les croisements avec le premier tome de cette deuxième saison, ainsi que ceux avec la première, sont sans faute et d’une fluidité parfaite. Les nouveaux personnages sont très travaillés et vous aurez la surprise d’en retrouver d’autres. Un récit totalement immersif (une fois de plus) que Efa, assisté par Elías aux décors, exacerbe avec une rigueur graphique irréprochable. Et, pour parfaire la portée graphique de la série, Albertine Ralenti, dont nous saluons le retour, et François Cerminaro, dont nous saluons l’arrivée, réalisent à quatre mains une mise en couleur parfaite.
Au risque de nous répéter, nous vous invitons vraiment à lire cette série qui est désormais un « must have » !
Stéphane Girardot
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