Titre : Park
Scénaristes : Denis Lapière & Pierre-Paul Renders
Dessinateurs : Mathieu Reynès, Benjamin Bénéteau & Luca Erbetta
Coloristes : Albertine Ralenti & Sébastien Hombel
Éditeur : Dupuis
Parution : Août 2011
Prix : 12€
Park prend du bon temps en bonne compagnie sur une île paradisiaque et isolée des Bermudes. Tout serait parfait s’il n’était pas perturbé par des visions qu’il n’arrive pas à s’expliquer. Il voit une vielle plongeuse coréenne sous l’eau alors qu’il s’amuse avec insouciance. En proie à des questions de plus en plus pressantes sur son passé, les visions se font de plus en plus présentes. Des flashs violents qui le déstabilisent. Il y voit une petite fille qui semble le connaitre, une femme qui semble très proche de lui et surtout, plus perturbant, un corps à corps au couteau avec un inconnu. Park veut comprendre et sortir de ce malaise qui ne cesse de grandir. Il se demande même qui sont ces filles avec qui il vit sur l’île. Est-ce qu’elles se souviennent de leur passé ? Comment sont-ils arrivés ici et pourquoi ?
Park est le quatrième opus de la série dans l’ordre de sortie des albums. Mais, comme vous le savez (certainement !) maintenant, il peut être lu en premier. Et une fois de plus, le concept mis en place par Pierre-Paul Renders et Denis Lapière fonctionne à merveille. Sans trop en révéler sur l’histoire, mais en creusant la personnalité de Park, le duo de scénaristes nous met un peu plus l’eau à la bouche. En effet, les éléments se recoupent et confirment ce que nous avions appris précédemment. Mais l’accent est mis sur l’aspect psychologique pour nous offrir une fin des plus surprenantes. D’un point de vue graphique, le style semi-réaliste de Mathieu Reynès associé à Benjamin Benéteau est toujours aussi impeccable. Les flashs de Park sont parfaitement mis en scène. Notamment, la double page, où s’enchevêtrent toutes ses visions, qui est très réussie et nous transmet parfaitement la sensation de malaise. A noter en page 50, le petit clin d’œil fait à Tintin et son acolyte, le capitaine Haddock. N’oublions pas la contribution d’Albertine Ralenti (avec l’aide de Sébastien Hombel) à la couleur qui est toujours d’une qualité irréprochable.
Ce n’est pas un hold-up ! Alter Ego est LA série concept du moment. Allez ! Patience, le mois d’octobre approche et les des deux dernières pièces du puzzle avec lui.
Stéphane Girardot
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