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Titre : Décharge éclectique
Scénaristes : Gerry Duggan, Charles Soule & David Walker
Dessinateurs : Scott Koblish, Jacopo Camagni, Guillermo Sanna, Elmo Bondoc & Paco Díaz
Coloristes : Nick Filardi, Veronica Gandini, Mat Lopes, Nolan Woodard & Israel Silva
Couverture : Chris Stevens
Éditeur : Panini Comics
Collection : Marvel NOW!
Parution : Mai 2018
Prix : 15€

Marvin Shirkley a des ennuis. Des gros. Les placements bancaires qu’il a effectués au nom de plusieurs criminels se sont révélés être des plans foireux et ses clients comptent lui faire payer ses échecs. Poursuivis par les hommes de main de plusieurs gangsters, il fait une autre monumentale erreur en allant voir Deadpool. La nouvelle star des Avengers s’amuse de la situation de son potentiel client, jusqu’à ce que surgisse le nom de Mary Typhoïde, une vieille connaissance. Vite pris en chasse avec Marvin, Wade Wilson va solliciter l’aide de l’adjoint du procureur Matt Murdock, puis celle de ses « amis à louer », Luke Cage et Danny Rand…

« Il s’est avéré que je ne couchais pas avec la femme que j’aimais, mais avec Mary Typhoïde. On a beaucoup ri à mes dépens. Ça a vraiment été l’une des pires expériences de ma vie. Et c’est pas peu dire. Tu as lu ma page de l’encyclopédie Marvel. »

Après le désormais traditionnel premier chapitre relatant une aventure du héros dans le futur, qui implique des personnages dont on découvre le destin au fil des albums, Gerry Duggan imagine une histoire impliquant les héros des autres séries de la collection Marvel NOW! dans une folle course-poursuite. C’est ainsi que les scénaristes et dessinateurs de Daredevil et Power Man & Iron Fist prennent le relais et imposent leur touche personnelle à l’univers déjanté et survolté de Deadpool. Ce tome peut ainsi se lire indépendamment du reste puisque les mésaventures d’un banquier imprudent se concluent à la fin d’un cross-over un peu particulier mais totalement hilarant, surement un des meilleurs moments de ces dernières années, avec une fois encore des situations totalement dingues et des dialogues aux petits oignons.

Du très bon Deadpool !

Arnaud Gueury