Titre : La mort
Scénariste : Hubertus Rufledt
Dessinateur – Coloriste : Helge Vogt
Éditeur : Le Lombard
Parution : Juin 2015
Prix : 14,99€
Ruben comprend enfin en touchant la pierre tombale d’Alisik qu’elle ne fait pas partie du même monde que lui. Et qu’il est tombé amoureux d’une morte. Frings, qui n’a pas encore franchi la porte révélée par Joe la faux, le lui confirme tout en le rassurant sur les sentiments de la «postie» en ce qui le concerne. Pendant ce temps, Alisik, le Colonel Von Rang, Allumette et le Grand Muet sont déjà dans le monde de Monsieur Morrt afin de le rencontrer et comprendre pourquoi il n’a pas répondu aux doléances de son émissaire : Joe la faux. Encore lui ! D’ailleurs, où est-il ? Qui est-il réellement ? Que va faire Ruben ? Quelle sera l’issue du rendez-vous entre les «postis» et la mort ?
Amis lecteurs, quelle fin !! Oui, ce dernier tome est tout à fait surprenant. Encore plus que ne l’est la série dans son ensemble. En effet, Hubertus Rufledt avait imprimé jusque-là un rythme narratif qui pouvait paraitre lent. Et ce quatrième et dernier tome d’Alisik prend à contre-pied cette impression par le truchement d’une succession de révélations toutes plus inventives les unes que les autres qui vous tiendront bien en haleine. Ainsi, vous comprendrez enfin pourquoi, comment et surtout à cause de qui Alisik a atterri dans ce cimetière ? De même que l’on s’attend à voir poindre le soleil de l’été – saison à laquelle se déroule cet opus – et seule la noirceur des ténèbres s’offrent aux personnages. Mais nous ne vous en dirons pas plus car ce n’est pas tout. Á vous de découvrir le reste. D’autant plus que le final est trop chouette ! Graphiquement, Helge Vogt est juste extraordinaire. Le dessinateur nous embarque littéralement dans cet univers romantique et gothique avec son interprétation si personnelle. L’auteur fait preuve d’une créativité et d’un talent incroyables que l’on peut admirer, par exemple, dans les pages titre des chapitres. Citons pour étayer cette affirmation le chapitre quatre intitulé La fuite qui est une affiche de cinéma – très belle d’ailleurs – où tout le staff du Lombard est cité. Un clin d’œil qui a certainement était apprécié à sa juste valeur. L’ensemble est juste magique.
Une série en quatre tomes pleine de poésie que nous recommandons très, très fortement !
Stéphane Girardot
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