Titre : L’Agent tous risques
Scénariste : Raoul Cauvin
Scénariste – Dessinateur : Daniel Kox
Coloriste : Louis-Laurent Carpentier
Éditeur : Dupuis
Collection : Tous publics
Parution : Mars 2016
Prix : 10,60€
La cuisine a son coq au vin, et la BD son Kox-Cauvin. Les deux sont un classique indémodable dans le traitement des volailles. Après plusieurs décennies de bons et loyaux services, l’Agent 212 devra encore attendre un peu avant de prendre sa retraite. Il devra encore supporter les automobilistes haineux, une belle-mère qui ne l’est pas moins, et tenir le coup dans un monde sans pitié où son métier est mal perçu. En ces temps difficiles, où le maintien de l’ordre est nécessaire en réponse à la folie des hommes, cette série est presque salutaire, car elle ridiculise mais rend sympathique ce héros du quotidien qu’est l’agent de police…
Je vous y prends à lire L’Agent 212 ! Crac dedans ! Alors, récapitulons : des gags impertinents et potaches, de qualité belge depuis 1975, un dessin plus lâché et caricatural depuis quelques albums mais toujours diablement efficace, un personnage central qui s’appelle Arthur Delfouille sans être archéologue (ce n’est pas pris en compte dans la contravention mais ça devait être dit), l’emploi du juron Nomdidju, des grimaces affreusement réussies, des femmes de caractère, un commissaire toujours guilleret et même un chien rebelle (page 21), cela fera un total de 10,60€, et vous vous en tirez à bon compte pour une séance de rigolade au XXIème siècle, c’est moi qui vous le dis ! Et gare au retard de paiement sinon il faudra vous acquitter de la collection complète, pour la modique somme de 307,40€ sur le site de l’éditeur. Vous voilà prévenus !
L’Agent 212, intemporel, nous fera toujours rire. Une valeur sûre du journal Spirou.
Nicolas Raduget
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