Titre : La Dernière balle
Scénariste – Dessinateur : Didier Tarquin
Scénariste – Coloriste : Lyse Tarquin
Éditeur : Glénat
Parution : Décembre 2021
Prix : 14,50€
Avançant toujours plus loin dans la galaxie, l’UCC Dolores emporte Mony et Tuco à travers les tempêtes, mais son arrivée sur une planète inconnue tient plus du crash que de l’arrivée en douceur. Dans une situation déjà inconfortable, c’est le moment que choisit une nouvelle vie pour arriver, la jeune femme mettant une petite fille au monde alors que des pillards autochtones attaquent le redoutable vaisseau. Mis en sécurité dans le ventre d’un robot, le bébé est hélas enlevé. Aidée par Tuco, en qui elle doit croire pour son avenir, Mony n’hésite pas à prendre la route du repère des kidnappeurs, malgré l’hostilité des lieux et ses doutes…
« J’ai eu une fille autrefois. Je connais cette peur de la perdre. Sache que cette peur est ta meilleure alliée. Elle va faire de toi la pire des louves. »
Après un premier cycle de trois albums parfaitement construit, cette aventure indépendante surprend par son ton résolument différent. Puisque l’histoire se conclut en un tome avant de se poursuivre – sous forme de one shots ou d’un nouveau cycle, on ne sait pas encore – Lyse et Didier Tarquin reviennent à une intrigue moins dense, concentrée sur une planète étrangère et une mission de sauvetage somme toute classique. L’univers n’est donc pas vraiment développé, seuls les personnages avancent un peu dans leurs relations. On pourra regretter la folle énergie des opus précédents et la relative complexité d’un univers cradingue et déréglé, en espérant que celui-ci soit une transition vers quelque chose d’aussi original et abouti. Pour autant, si elle manque de surprises, la lecture est plaisante et le dessin tente de proposer quelque chose de différent, avec des décors offrant de grandes étendues lumineuses, loin du noir de l’espace qu’on avait vu auparavant.
Par son intrigue classique et vite résolue, c’est une petite déception. Mais cela reste magnifique par les dessins.
Arnaud Gueury
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