Titre : Tome 7
Scénariste – Dessinateur : Akihito Tomi
Éditeur : Casterman
Collection : Sakka
Parution : Mars 2019
Prix : 8,45€
La guerre est finie. Et après tant de souffrances, une vie paisible s’installe à nouveau dans les différents royaumes. La présence du Bébé de Luba dans le château de Mitera en est le meilleur exemple. C’est également un temps où les souvenirs du passé reviennent à l’esprit comme l’origine de l’amitié entre la Princesse Olavie et La Reine Viviane. Cependant, les traces du conflit ont parfois des conséquences inattendues. Chez les Loups-Garous, Jarwu et tous les membres de la tribu dans la force de l’âge ont disparu, ne laissant que jeunes et vieux pour diriger. Maow est donc le nouveau chef de la meute. Il est jeune mais ne pense qu’à … dessiner. Ce qui ne convient pas à Fury. De fait, un nouveau duel au sommet doit se tenir pour déterminer celui qui portera les bracelets de chef. Et le retour des relations étrangement intimes d’Allegra Sandorossa avec son petit frère Roméo et ses soeurs, les préoccupations de la Princesse des gnomes Tytyl à propos de sa reconnaissance et de sa taille, la rénovation de la taverne d’Alyssa et les agréables vacances de la Reine Viviane confortent l’idée que vivre en toute liberté est redevenu possible !
Akihito Tomi nous propose de prolonger le plaisir de se retrouver dans l’univers qu’il a créé – il y a presque trois ans – avec un album pour le « fun » dont l’objectif est de le développer en mettant en avant des personnages secondaires. Pour cela, le mangaka met en scène sept récits – dont un en deux parties – de longueurs variables qui sont aussi un prétexte – pour la plupart – à de nombreuses et somptueuses séquences sexy. Sexy mais absolument pas pornographiques ! Il y en a plus qu’à l’accoutumée. Après les scènes de guerre, Akihito Tomi se relâche ! Enfin pas totalement car la prestation graphique est toujours à couper le souffle de réalisme, de beauté et d’efficacité. Il est clair que si le lecteur a du mal à se dire que la série est finie, il en est de même pour l’auteur tant il a de satisfaction à la dessiner. Ce qui se ressent à chaque planche. Les saynètes sont dans l’ensemble assez originales. Notamment, le diptyque Le combat des chefs #1 et #2 où le métier de dessinateur semble être une activité fort peu répandue et offre quelques belles chorégraphies de combat. Chassez le naturel, il revient au galop ! Il y a également l’histoire d’introduction On joue ! à propos de l’amitié entre Olavie et Viviane qui est d’une belle sensibilité et où le « chara design » des personnages, plus jeunes, est parfaitement réussi.
Un album pour le plaisir qui fait plaisir !
Stéphane Girardot
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