Titre : Crossover
Scénariste : Tony Emeriau
Dessinateur – Coloriste : Xav
Éditeur : Monsieur Pop Corn
Parution : Novembre 2016
Prix : 12€
Comme on le dit si bien : « Jamais deux sans trois ». Eh oui ! Les super-héros en collants qui collent et moulent les bollocks reviennent et ont choisi de frapper fort après avoir fait une petite pause. Leur but : en faire voir de toutes les couleurs à toutes (ou presque) les figures emblématiques de la culture populaire ! Jusque-là, le fist-fucking était leur loisir hors-norme favori qu’ils pratiquaient dans leur cercle privé. Dans ce troisième opus, ils ont décidé qu’ils devaient partager cela avec les héros de votre… de notre enfance, et même avec les plus récents. Si vous observez bien la couverture, vous devinerez que Popeye, Totoro, Rainbow Dash, Wall-E, les Cosmocats, Winnie l’ourson, Link, les Gremlins, les Snorkies et Zorro entre autres vont en prendre plein le <Biiiiiiiip> ! Attention, cet album dépasse outrageusement les limites du politiquement correct.
Oui, ils ont osé mettre vos… nos héros favoris dans des situations inimaginables comme ils l’ont fait précédemment avec les super-héros. Oui, ils dépassent les limites. « Ils », ce sont les auteurs : Tony Emeriau (Labo Reutwar) et Xav (Toxic Boy). Mais il faut dire qu’ils poussent le bouchon tellement loin, bien plus loin que Maurice dans la pub, que l’on est obligé de rire. Ce Crossover est d’une « trashitude » sans commune mesure mais il est très bien réalisé. Et c’est pour cela que cela fonctionne « foutrement » bien. Tony Emeriau n’a épargné personne dans cette histoire lubrique et il est certain qu’il lui reste encore quelques personnages à proposer dans sa besace pour une prochaine « giclée ». Même Star Wars et Game of Thrones payent leur tribu à la série. Mais ce n’est pas le plus lourd ! Xav, quant à lui, n’a eu aucun mal à mettre en images cet assemblage de scènes complètement déjantées. Enfin, l’auteur à certainement du éprouver quelques difficultés pour dessiner entre deux crises de fou rire. Cependant, son graphisme caricatural très vigoureux est bien posé et d’une grande efficacité.
Par les temps qui courent, voilà une bande dessinée qui détend du string ! Cette chronique dépasse outrageusement les limites du politiquement correct. Trop tard, vous l’avez lue !
Stéphane Girardot
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