Titre : Dans le creuset
Scénariste : Greg Pak
Dessinateur : Raffaele Ienco
Coloriste : Neeraj Menon
Couverture : InHyuk Lee
Éditeur : Panini Comics
Collection : 100% Star Wars
Parution : Novembre 2021
Prix : 18€
En s’étant lancé dans une enquête personnelle sur les origines de Luke sans l’autorisation de son chef suprême, Dark Vador s’est attiré la colère de Palpatine, bien décidé à tester une nouvelle fois la loyauté de son bras droit. Aussi l’Empereur fait une démonstration de force en remettant son apprenti dans les conditions qui ont transformé l’homme en machine, brisé sur les terres volcaniques de la planète Mustafar. A nouveau amputé, privé de la Force, Vador doit survivre et échapper à Ochi de Bestoon, l’Assassin des Sith. Dans ce contexte périlleux, le Seigneur Noir va affronter le danger mais aussi réfléchir à l’avenir qui l’attend, ainsi qu’à l’un des secrets les mieux gardés de son maître…
« J’ai transformé sa souffrance en peur… et sa peur en colère. Mais il a déjà appris ces leçons auparavant et les a oubliées. C’est pourquoi je me suis assuré qu’il s’en souviendrait, cette fois. »
Si le premier tome permettait un parallèle agréable avec la prélogie, dans lequel on voyait le personnage affronter son passé et marcher sur les traces d’Anakin, cette suite prend une autre tournure en s’orientant vers L’Ascension de Skywalker, le tout dernier opus de la saga au cinéma. Greg Pak fait en effet intervenir un personnage entrevu dans le film, Ochi de Bestoon, dont la dague servira aux héros de manière absurde, et conclut son intrigue sur Exegol, le monde caché des Sith découvert lui aussi dans le calamiteux Episode IX. Si le scénariste a probablement eu pour consigne de recoller certains morceaux pour donner l’impression que la postlogie tenait debout, autant dire que tout cela est mince et tiré par les cheveux. Il est dommage que le désastre des derniers long-métrages rejaillissent sur les comics qui ont souvent donné de meilleures œuvres. Mais on peut espérer que la suite de cette série glisse rapidement sur d’autres sujets et des idées plus personnelles, car Dark Vador mérite mieux et, si beaucoup a déjà été fait sur lui, notamment autour de sa relation houleuse avec Palpatine et de ses doutes, on ne doute pas que les auteurs trouveront quelque chose pour relancer son histoire loin du néant artistique actuel de Lucasfilm.
Un deuxième tome décevant qui tente vainement de justifier certaines idées stupides de L’Ascension de Skywalker.
Arnaud Gueury
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