Titre : Les fantômes
Scénariste – Dessinateur : Andreas
Coloriste : Isabelle Cochet
Éditeur : Le Lombard
Parution : Août 2012
Prix : 14,45€
Depuis un certains nombres d’années Samuel aident des personnes à retrouver des proches disparus, perdus de vue ou bien enlevés. Déjà petit, il avait une prédisposition à mettre la main sur des objets familiers, comme des clés, égarés par des membres de sa famille. Mais, à cette époque il a également vécu un évènement qui lui a fait prendre conscience qu’il avait un don particulier. En effet, Samuel découvrit alors sa capacité à converser avec les fantômes. Et, c’est sa rencontre avec l’homme au parapluie qui l’en avait convaincu. Depuis, il utilise ce pouvoir à bon escient. Mais un jour, les fantômes se sont tus. C’est pour cela qu’il est venu demander de l’aide à Rork qu’il croit fermement être le seul capable de trouver une solution à son problème. L’homme à la chevelure immaculée pourra-t-il renouer le lien brisé ?
Rork revient nous chatouiller les neurones avec ce récit tout à fait indépendant des sept autres tomes de la série éponyme. Andréas (Capricorne) a, comme à son habitude, bien fait les choses en nous entrainant dans une histoire mystérieuse et ésotérique à souhait accompagné d’un traitement narratif toujours aussi atypique. Le scénario n’est pas le plus complexe que l’auteur nous ait proposé mais les différents niveaux de lecture de cette aventure vont mettre, à coup sûr, sans dessus-dessous les synapses des lecteurs. La complexité des récits du maître n’ont d’égal que la virtuosité avec laquelle l’auteur les met en image. Andréas nous gratifie une nouvelle fois d’un dessin magistral assorti d’un découpage audacieux et d’une subtilité incroyable qu’Isa Cochet exacerbe au travers de sa minutieuse mise en couleur. Et, pour parachever le tout, une série de six somptueuses illustrations vient clôturer ce tome 0 de la meilleure des manières.
Un magnifique retour sur le devant de la scène qui donne envie de relire l’ensemble de l’œuvre. Et, pourquoi pas la suite ?
Stéphane Girardot
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3 Responses à “Rork #0”