Titre : Les Énigmes du continuum
Scénariste : John Barber
Dessinateur : Marcelo Ferreira
Encreur : Áthila Fabbio
Coloristes : Diego Rodriguez, José Luis Rio & Esther Sanz
Éditeur : FlamiVal
Parution : Mai 2017
Prix : 14,70€
Six mois après avoir dit au revoir à Doc Brown et sa famille et vu la DeLorean exploser sur les rails, Marty McFly peine à retrouver une vie normale après avoir vécu tant d’aventures délirantes. Cette déprime pèse même sur sa relation avec Jennifer, pourtant la seule avec qui il peut parler de tout ça. Pourtant, une lettre inattendue lui arrive un jour, expédiée en… 1893 ! Clara y annonce que son bien-aimé Emmett a disparu dans le continuum et qu’il est le seul à pouvoir l’aider. Inquiet mais requinqué, Marty fouille dans les affaires de son ami et découvre le hangar de ses expériences. Après avoir laissé un mot, Doc apparaît brusquement, hirsute et agité comme à son habitude… mais presque totalement amnésique !
« Marty, nous devons nous dépêcher! Tu dois me renvoyer dans le passé! Clara m’attend! Et les garçons aussi! Marty, j’ai abandonné Jules et Verne! J’avais promis de ne pas le faire… »
Quel plaisir pour les fans de cette franchise légendaire que de découvrir de nouvelles aventures rondement menées par le scénariste et producteur de la saga ! Car, si c’est bien John Barber qui écrit ces récits très fidèles à l’oeuvre originale et à ses personnages, c’est Bob Gale, scénariste et producteur des films, qui en supervise la création et participe au synopsis. Spécialiste de licences à succès comme Transformers ou G.I. Joe et de corrections de continuité, John Barber était tout désigné pour diriger cette suite directe du troisième long-métrage, située six mois après le départ de Doc Brown à bord de son train temporel, après un premier tome consacré à quelques histoires courtes. S’il faut un court temps d’adaptation au style de Marcelo Ferreira, puisque le dessinateur brésilien ne cherche pas à coller au plus près du physique des acteurs pour conserver son trait et son énergie, on se plonge très vite dans ce tourbillon d’action, d’humour et de paradoxes temporels délicieusement alambiqués. Rythmée mais pas hystérique, l’intrigue permet de retrouver tous les héros devenus cultes, de gros clins d’œil (Needles écoutant les Red Hot Chili Peppers, dont le bassiste, Flea, jouait justement le personnage) et une grande diversité de scènes entre le passé, le futur et le présent (enfin… celui de 1986… le futur du présent de notre passé… bref).
Une pétaradante aventure sur plusieurs époques, à la hauteur de l’attente des fans.
Arnaud Gueury
Réagissez !
Pas de réponses à “Retour vers le futur #2”