Titre : Chaos bestial
Scénaristes : Ennio Ecuba & Vincenzo Lauria
Dessinateur : Vincenzo Cucca
Coloriste : Mirka Andolfo
Éditeur : Glénat
Collection : Drugstore
Parution : Avril 2011
Prix : 13,90€
Janvier 2315. Pour prévenir une extinction de la race humaine qui menaçait, une société, Erosgen, a tenté d’introduire des gênes animaux pour augmenter la reproduction. Avec succès, car cet instinct animal, dopant les envies et les besoins, a relancé la démographie. Mais à quel prix ? Les hommes et les femmes possèdent pour la plupart un physique hybride et certains s’inquiètent d’une possible régression intellectuelle. Plusieurs groupuscules, comme la Congrégation de l’Eucalyptus, souhaitent d’ailleurs la fin d’Erosgen, devenue plus puissante que les gouvernements. Une femme-panda, loin de ces conflits, va pourtant être le centre d’intérêt de tout ce petit monde de fanatiques…
Bien qu’agréable à suivre, cette aventure rappelle trop de précédentes séries pour être originale. Usant de thèmes comme la religion et le sexe, on ne peut que penser à un titre comme Sky Doll. Les auteurs venant eux aussi de l’école Disney italienne, on ne peut que constater cette uniformisation de talents réels mais très semblables. Le dessin de Vincenzo Cucca est d’ailleurs irréprochable mais trop peu personnel, et on a en effet souvent l’impression de voir une version adulte d’un dessin animé du géant américain. Si les deux scénaristes avaient trouvé un angle plus innovant pour leur intrigue, peut-être que cela aurait été moins gênant. Malgré tout, les lecteurs moins exigeants pourront trouver leur bonheur avec une série qui possède un certain potentiel.
Une fois encore, on peut regretter que Disney ait formé et révélé des talents tout en leur retirant une certaine part de créativité visuelle.
Arnaud Gueury
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