Titre : Tome 1
Scénariste – Dessinateur – Coloriste : Enrico Marini
Éditeur : Dargaud
Parution : Novembre 2021
Prix : 18€
Années 50, dans un coin des Etats-Unis. Slick réalise un braquage pour payer la dette qu’a contracté son beau-frère auprès d’un baron de la pègre, Rex. Le souci est que cela ne suffit pas à régler la totalité selon le mafieux, or Slick n’a aucune envie de travailler une fois de plus pour celui qui lui a volé sa fiancée pendant qu’il était parti en Europe faire la guerre. Leur rivalité et les enjeux qui en résultent pourraient bien faire couler le sang…
« Tu as raison, la famille, c’est sacré… D’ailleurs j’espère que les retrouvailles avec Caprice ne posent pas de problème. Enfin, je ne voudrais pas que ça perturbe nos affaires.
– Ça ne risque pas d’arriver, puisque c’était mon seul et dernier boulot… pour toi. »
Enrico Marini fait son grand retour en solo avec un polar qui lui tient particulièrement à cœur puisque c’est un projet dont il parle depuis de nombreuses années. Noir burlesque est diptyque dont le premier épisode nous plonge dans une ambiance mafieuse telle qu’on l’imagine. Pour se démarquer un peu, l’auteur suisse livre une partition graphique des plus agréables en utilisant uniquement la teinte rouge sur ses planches pour trancher avec le noir et blanc. Certes, le récit reste plutôt classique dans son cheminement mais on sent malgré tout sa patte dans les dialogues ainsi que dans le physique de ses personnages, ce qui devrait plaire à ses aficionados et aux amoureux du genre. Pour être plus précis concernant les personnages, ils ont la gueule de l’emploi, chacun avec ses particularités et n’oublions pas l’héroïne sensuelle qui donne une touche de glamour à l’ensemble. La suite et fin de l’histoire s’annonce d’ores et déjà explosive.
Un polar noir et rouge des plus agréables.
Nicolas Vadeau
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