Titre : Route 99
Scénaristes : Fred Duval & Jean-Pierre Pécau
Dessinateur : Colin Wilson
Coloriste : Jean-Paul Fernandez
Éditeur : Delcourt
Collection : Neopolis
Parution : Juin 2020
Prix : 14,95€
Après avoir creusé une nouvelle piste infructueuse au sujet de Carlsen, cet homme qu’il aimerait plus que tout retrouver, Nevada Marquez retrouve son amie Louise dans la baie de San Francisco. La productrice le charge de récupérer un paquet à Chinatown pour le livrer à Beverly Hills à un acteur qu’elle souhaite avoir en exclusivité. Mais, si la transaction s’opère sans difficulté, le cascadeur est alpagué par un commerçant souhaitant mettre la main sur la marchandise. Suivi par deux agents du FBI qui ont le Chinois dans leur collimateur, Nevada entame une longue route avec tout ce beau homme à ses trousses…
« Il me plait bien, ton motard! Faire la nique au Jésuite comme ça, ça ne manque pas de gueule!
– Ou alors il est complètement con! »
Ce deuxième tome pourrait n’être qu’une longue course-poursuite bien chorégraphiée grâce à la maestria de Colin Wilson, si Fred Duval et Jean-Pierre Pécau n’enrichissaient pas leur album d’une foultitude de détails passionnants et de personnages attachants. A commencer par le trajet lui-même, et cette Route 99 qui donne son nom à l’opus. Cette autoroute toute neuve en ces années 20 – et qui sera rapidement fermée, en 1972 – est le cadre idéal pour une « balade » sur la côte ouest des Etats-Unis, de San Francisco à Los Angeles, à travers des paysages sublimes, peu peuplés, permettant au dessinateur de faire vivre ces dinners si typiques ainsi que tous les véhicules imaginables à l’époque.
Dépaysant et dynamique, le récit change radicalement du ton du volume précédent, montrant ainsi tout le potentiel de cette série enthousiasmante.
Arnaud Gueury
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