Titre : Nanotech
Scénariste : Ange
Dessinateur : Alain Janolle
Coloriste : Caroline Van den Abeele
Éditeur : Soleil
Parution : Janvier 2002
Prix : 14,50€
Laissé pour mort dans son affrontement avec les entités, Clock s’est en fait vendu au plus offrant. La technologie qu’il représente ne pouvait qu’intéresser d’autres personnes aussi enthousiastes que le défunt McCarthy face à cette avancée inouïe. Mais l’homme peut-il maîtriser cette puissance d’une autre dimension ? Fischer, dont l’esprit est torturé par leur présence toute proche, peine à rester lui-même. L’ancien jeune agent enjoué n’est plus qu’une ombre qui constate le bonheur de son amie Roxanne et de son collègue, sur le point de devenir parents. Mais la menace va se rapprocher d’eux à grands pas…
Nanotech constitue un début de nouveau cycle, bien qu’il s’agisse d’une suite directe située quelques mois après le tome précédent. Si les motivations de chaque protagoniste et les enjeux restent globalement les mêmes, la série souffre un peu de héros monolithiques. Bien qu’ils évoluent, leurs rapports sont parfois un peu durs à suivre, pas toujours logiques, et le manque d’empathie envers eux se fait ressentir. A privilégier l’action, les scénaristes oublient de temps en temps de développer ces relations essentielles pour adhérer aux destins de ces personnages qu’on ne demande qu’à aimer. Étonnamment, les rôles secondaires sont souvent plus réussis. Heureusement, Alain Janolle a parfaitement trouvé son style et maîtrise cette série sur le bout des doigts. Son trait distille quelques ambiances impeccables et son style, très personnel, est de plus en plus expressif.
Un tome un peu en dessous des autres, mais il sert à ouvrir une autre voie à la saga.
Arnaud Gueury
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