Titre : MPH
Scénariste : Mark Millar
Dessinateur : Duncan Fegredo
Coloriste : Peter Doherty
Éditeur : Panini Comics
Collection : Best of Fusion Comics
Parution : Avril 2016
Prix : 14,95€
Piégé alors qu’il menait quelques combines pour un dealer, Roscoe va mettre sa pensée positive à l’épreuve de la prison. Mais son optimisme s’accommode mal de la réalité car sa petite amie attise la convoitise. En acceptant une pilule de son co-détenu, sa vie va changer. En quelques instants, le temps s’arrête autour de lui alors qu’il peut se déplacer. Il comprend alors que le MPH lui a offert une vitesse supersonique qu’il va exploiter pour retrouver sa place et voler les richesses de ceux qui ont ruiné sa ville, Detroit. Mais le gouvernement semblait l’attendre et sort son arme secrète, un autre sprinter enfermé depuis trente ans…
Comme souvent, Mark Millar alterne l’excellent et le plus ordinaire dans cette mini-série. L’idée de base, couplée avec la faillite de Detroit, procure un scénario brillant, novateur et plein de trouvailles narratives. Au contraire, l’antagoniste du héros est un peu faible et prévisible, un élément pourtant essentiel. Malgré tout, l’histoire est accrocheuse et les personnages plus profonds qu’on ne le pense au premier abord. Les révélations finales sont même bien amenées et plutôt imprévisibles. Une fois encore, le scénariste écossais tape dans le mille. Et son association avec son compatriote britannique Duncan Fegredo est réussie puisque le dessinateur insuffle le rythme indispensable à ce comics basé sur la vitesse.
Comme prévu, le pendant « millarien » de Flash n’a plus grand chose à voir avec le bolide écarlate.
Arnaud Gueury
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