Titre : Berserkers
Scénariste : Yann
Dessinateur – Coloriste : Roman Surzhenko
Couverture : Grzegorz Rosinski
Éditeur : Le Lombard
Collection : Les mondes de Thorgal
Parution : Avril 2016
Prix : 12€
Nigürd accompagné de quelques-uns de ses meilleurs guerriers, Sigurd-à-la-Belle-Chevelure et Thorgal sont partis à bord de Fafnir afin de délivrer Aaaricia des griffes de Moldi-le-Furieux et de ses Berserkers. Pendant ce temps, Gandalf-le-Fou efface toutes les preuves de ces agissements scandaleux en tuant toutes les personnes présentes lors du Sumarblòt. Et Jarl qui était parti du village avec sa petite troupe et comptait réunir lui-même l’Althing pour exiger sa déchéance et demander que lui soit appliqué un châtiment exemplaire, n’en réchappera pas non plus. Sur le drakkar des berserkers, Runa la Skjaldmö s’engage dans un combat féroce avec Moldi pour sauver la fille de Gandalf que le tueur sanguinaire veut garder comme butin. De son côté, Hiérulf tente de fuir car il ne cautionne plus les agissements de son Roi. Mais surtout, il le fait pour éviter d’être tué lui aussi. Aaricia sera-t-elle sauvée ? Et si c’est le cas, que se passera-t-il après ? Car il ne faut pas oublier qu’elle est promise à celui qui la ramènera saine et sauve à son père !
Avec Berserkers, Yann (Angel Wings) sert une suite tout à fait à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre après Runa. Le scénariste mêle habilement – une fois de plus – aventure, conflits d’intérêts, vengeance, haine et passion. Toutes les actions développées en parallèle se rejoignent avec une logique implacable en un final attendu mais pas si évident que cela à atteindre. Entre affrontements et tempêtes, il est également question d’amitié et d’union solide entre les différents prétendants d’Aaricia que sont Nigürd, Sigurd et bien sûr Thorgal. D’ailleurs, les deux premiers sont finement «écartés» par l’auteur afin de laisser la place à l’enfant des étoiles. Ceci n’étant pas une surprise ! Un excellent récit que Roman Surzhenko (Les mondes de Thorgal : Louve) illustre avec une maestria déconcertante. Les scènes d’action sont d’un dynamisme incroyable et le romantisme transpire de certaines phases plus contemplatives. Une belle prestation graphique où la mise en couleurs, que le dessinateur réalise une nouvelle fois, est en parfaite symbiose avec l’univers.
Une suite attendue et réussie !
Stéphane Girardot
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3 Responses à “Mondes de Thorgal (Les) : La Jeunesse #4”