
Né à Paris en 1970, Mathieu Lauffray révèle très jeune un vif intérêt pour le dessin. Après son bac, il entre à l’école des Arts Décoratifs de Paris où il rencontre deux jeunes étudiants, Denis Bajram et Frédéric Contremarche. En 1995, pour sa thèse de fin d’étude, il réalise un récit de bande dessinée, Le Serment de l’Ambre. La même année, le premier tome est publié aux éditions Delcourt. L’année suivante, Olivier Vatine lui propose de faire les illustrations de couverture de ses adaptations de Star Wars publiées chez Dark Horse. En 1997, il rencontre Christophe Gans, alors jeune réalisateur de Crying Freeman, qui lui demande de travailler sur un ambitieux projet de long métrage, Nemo. Après presque deux ans de travail, le projet ne peut voir le jour et doit s’arrêter. En 1999, Mathieu et Gans renouvellent leur collaboration sur Le Pacte des loups. Pour ce film, Mathieu met au point de nombreux designs, travaille sur les story-boards et crée le carnet de voyage dont les dessins apparaissent dans le film. En 2000, avec la complicité de Xavier Dorison, il dessine une nouvelle série, Prophet, et Darkworks fait de nouveau appel à lui pour créer des illustrations et les personnages du jeu vidéo Alone in the Dark 4. En 2001, il réalise pour Pitof et Jean Rabasse un dossier de recherches graphiques de pré-production pour le film Vidocq. En 2002, le réalisateur Doug Headline qui prépare alors un long métrage, Brocéliande, lui demande de réaliser des dessins qui doivent apparaître dans certains plans de son film. Sous la conduite de son ami Alex Alice, il participe, en 2004, en tant que directeur artistique, à la création d’un pilote en animation traditionnelle, Siegfried. Ce pilote doit donner lieu à une série de bande dessinée, ainsi qu’à un long métrage animé. En 2005, la rencontre avec Jean-Vincent Puzos le conduit à travailler sur une ambitieuse production internationale, 10 000 BC, dirigée par Roland Emmerich. L’année 2006 est occupée par la réalisation du premier tome de Long John Silver, une aventure de pirates publiée chez Dargaud. © Dargaud