Titre : Et si l’amour c’était aimer ?
Scénariste – Dessinateur : Fabcaro
Éditeur : 6 pieds sous terre
Parution : Novembre 2017
Prix : 12€
Sandrine et Henri (Riton pour les intimes mais personne ne l’appelle ainsi dans l’album, c’est juste nous qui avons eu envie de le rajouter et de développer une parenthèse particulièrement longue et pesante en début de chronique, qui devrait rebuter plus d’un lecteur et puis tant pis nous ne faisons pas ce métier bénévole pour la gloire mais juste par passion, je vais refermer ici et recommencer car tout le monde a oublié le début de la chronique). Sandrine et Henri forment un couple heureux, vivant d’amour, d’eau fraîche et de macédoine, jusqu’au jour où Sandrine craque pour Michel, un beau brun ténébreux venu leur livrer le plat susnommé. Qu’adviendra-t-il de son couple si solide avec Henri ? Qu’attendent les deux petits vieux qui sont arrivés un mois et demi à l’avance pour être bien placés ? Les réponses à ces questions, et à bien d’autres, se trouvent dans l’album !
Après 10 ans d’une carrière tranquille (si quelqu’un sait ce que ça veut dire exactement, écrivez-nous), la sortie de Zaï zaï zaï zaï en 2015 a propulsé Fabcaro sous la lumière à économie d’énergie du projecteur des talents de la bande dessinée contemporaine de notre galaxie, telle la fusée de Tintin s’envolant vers la lune. Fort de ce succès auprès d’un large public, l’auteur poursuit son « petit bonhomme » (Pierre Bachelet) de chemin en publiant cet album au moins aussi inspiré. Bon courage pour le décrire maintenant, cher Nicolas, de rien, vieux, finis vite cette phrase avant qu’on se rende compte que tu te parles à toi-même. Disons que c’est une sorte de roman photo absurde et complètement délirant, occasionnant généralement plusieurs gloussements par page, sans honte aucune, mais avec un sentiment d’admiration pour celui qui a osé ce genre de gags dans le but de divertir autrui. C’est aussi le meilleur moyen d’évoquer les travers de porc, de notre société pardon (saleté de correcteur automatique), et de rire des start-up, de la macédoine, et autres thématiques du quotidien, comme la bêtise humaine et le sérum physiologique. Félicitations à Fabcaro pour sa réalisation très sérieuse et rigoureuse d’un album qui ne l’est pas du tout et qui inspire ensuite ce genre de chronique.
Si vous ratez maintenant cet album indispensable, pas de panique, il sera dans notre top de Noël.
Nicolas Raduget
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