Titre : Le Mystère du corps mécanique (1ère partie)
Scénariste – Dessinateur : Joe Benitez
Coloriste : Peter Steigerwald
Éditeur : Glénat
Collection : Glénat Comics
Parution : Juin 2016
Prix : 12,99€
Depuis quelques temps, la cité de Mechanika s’est trouvée une championne, capable de résoudre les affaires que les autorités ne peuvent prendre en charge. Surnommée très sobrement Lady Mechanika, la jeune femme aux membres mécaniques et à l’implacable volonté cherche surtout à comprendre le mystère qui entoure sa nature. Car aucun souvenir ne lui reste des expériences qui ont été faites sur son corps. Et aucune trace ne reste du savant inconnu qui a pratiqué les opérations. A la fois sombre héroïne et sujet d’intérêt pour un riche fabricant d’armes, la mystérieuse justicière entend alors parler d’une jeune fille aux bras d’acier…
Si le steampunk fascine et inspire de nombreuses personnes à travers le monde, rares sont les auteurs qui exploitent réellement ces univers rétro-futuristes. C’est pourtant le pari de Joe Benitez, pour qui l’idée de la série est née lors de ces conventions où le cosplay côtoie la bande dessinée. Au-delà de l’envie de s’aventurer dans ce genre, son talent d’auteur a fait le reste. L’intrigue reste pour l’instant assez simple, avec des personnages stéréotypés qui se mettent en place et des enjeux savamment posés au fil des chapitres. Ce premier tome est donc une introduction plaisante servant surtout à présenter l’héroïne et ses comparses. Graphiquement, c’est du haut niveau. Le dessinateur dépasse un peu ses influences « 90’s » pour réaliser des planches plus personnelles mais tout aussi énergiques. Son trait dynamique sait quand le décor doit être simplifié ou détaillé pour créer des ambiances justifiant son titre de chef d’oeuvre steampunk.
Une série qui justifie très vite sa très bonne réputation.
Arnaud Gueury
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