Titre : Il s’appelait Geronimo
Scénariste – Dessinateur : Etienne Davodeau
Dessinateur – Coloriste: Joub
Éditeur : Vents d’Ouest
Parution : Avril 2014
Prix : 18,25€
Un appartement parisien, on sonne à la porte. Geronimo, l’ex «marginal» vient de retrouver son ami Benji après plusieurs longues années d’absence. Passager clandestin sur un cargo qu’il croyait à destination de l’Amérique, Geronimo s’est retrouvé en fait en Guyane. Là, il a découvert un environnement de jungle et de chaleur tropicale dont il ignorait tout. Fauché, sans un vrai toit pour se loger, un difficile apprentissage commençait…
Qui a dit roman d’aventure ? Certes, nous en sommes très proches. Toutefois, l’idée première de l’album n’est pas de raconter une énième épopée tropicale. Il s’agit plus pour le tandem Davodeau/Joub d’approfondir le personnage de Geronimo créé lors de la première trilogie éponyme. On retrouve résumées dans les premières pages de ce roman graphique les grandes lignes de l’histoire de Geronimo, ce gosse élevé à l’écart du monde. On y voit comment il survit à sa manière en Guyane, sous une chaleur écrasante et un environnement hostile. Il faut souligner le souci du détail des auteurs, qui sont allés sur place afin d’avoir une vision très réaliste du contexte dans lequel l’action se situe. Fidèle à une réelle adéquation entre ses œuvres et la réalité, Etienne Davodeau s’est souvent plongé en immersion dans l’univers de ses récits (Le Chien qui louche ou Lulu femme nue). Artistiquement, on peut voir l’évolution d’un dessin à quatre mains, et s’amuser à retrouver alternativement le crayon de Davodeau ou de Joub.
Un très bon conseil de lecture pour les adeptes du roman graphique.
Joël Leroy
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