Titre : Œil pour œil, dent pour dent
Scénariste : Francis Quériot
Dessinateur – Coloriste : Olivier Dauger
Éditeur : Paquet
Collection : Cockpit
Parution : Mai 2019
Prix : 15€
Juillet 1939. La mise au point du N20 est quasiment prête. Cet avion de liaison intéresse le ministère mais la guerre éclate au mauvais moment. Le fils Nowak, Gabin, n’en démord pourtant pas et convainc son père de poursuivre le développement de l’appareil grâce ses compétences innées. En proie à des difficultés financières, l’entreprise doit de plus faire avec l’occupation allemande. Doit-elle collaborer ou non avec l’armée allemande ? Gabin a une idée sur la question…
« Dites donc, señor, vous croyez pas qu’il serait temps de me dire qui est vraiment le propriétaire de ce domaine? Car moi, je ne suis que chauffeur de taxi, mais avec vous, j’ai l’impression d’être un espion.
– José, je double ton salaire, mais je t’en prie, mets-la en veilleuse! »
Olivier Dauger s’associe à l’occasion de ce diptyque à un néophyte dans le monde de la BD qui est néanmoins un grand amateur d’aviation : Francis Quériot. Le néo-scénariste livre une première partie du récit convaincante en faisant naviguer son dessinateur et ses lecteurs dans le temps. En effet, grâce à des flash-back, l’histoire oscille entre 1939 et le milieu des années 50, et Olivier Dauger peut ainsi exprimer tout son talent crayon en main pour nous faire évoluer dans les décors de l’époque. Pure fiction, Les Frères Nowak aborde des thèmes tels que la collaboration, l’espionnage et bien entendu l’aviation, ce savant mélange rend l’aventure palpitante car c’est bel et bien une aventure. Gabin Nowak, personnage au caractère bien trempé, est effectivement embarqué dans une sorte de vendetta.
Un premier tome rondement mené.
Nicolas Vadeau
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