- Titre(s) : Ce monde n’est pas le mien
- Scénariste(s) : Yves H.
- Dessinateur(s) - Coloriste(s) : Hermann
- Editeur(s) : Le Lombard
- Parution : Janvier 2023
- Prix : 15,45 €
- EAN : 9782808210119
À peine est-il arrivé dans la ville de Sonora que Duke est mis derrière les barreaux et laisse Timothy Swift seul. Par le plus grand des hasards, Ed, qu’il pensait mort depuis leur dernière rencontre, est placé dans la même cellule que lui. S’ensuit alors un échange musclé, interrompu miraculeusement par l’ombre qui suit Morg’ Finch depuis un certain temps maintenant : Manolito le tueur sanguinaire. Cette intervention providentielle sert bien Duke dont le seul objectif est de libérer Peg, la jeune prostituée dont il s’est entiché et qui est retenue par King dans le tout proche ranch Ogden. Il est plus que temps d’en finir avec cette affaire et les 100 000 dollars extorqués à la Soakes & Sears. Mais Duke sent l’embrouille et envoie en première ligne Switch avec les fontes remplies de billets verts afin d’avoir un effet de surprise. Le dernier acte de cette folle cavale se joue enfin et l’odeur du sang mélangée à celle de la poudre s’en dégage encore et toujours !
Voilà un final largement à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre pour ce western haut en couleur et d’un style bien démarqué. Fidèle à lui-même, Yves H. nous embarque dans un ultime épisode qui ne manque pas de rebondissements et dont la conclusion, en plusieurs temps, est très surprenante. Plus particulièrement la dernière séquence de celle-ci. Quant à savoir s’il s’agit d’un happy end ou non, à vous de le découvrir car nous ne vous spoilerons rien. Sachez que l’ensemble tient une nouvelle fois en haleine tout en procurant son lot d’émotions et reste donc fort plaisant à lire. Hermann, quant à lui, interprète cette partition avec une maestria sans égale. Le trait de l’illustrateur est sûr et dynamique à souhait. Ce qui le rend encore plus extraordinaire, c’est cette mise en couleurs directe absolument superbe. À travers elle, les lecteurs ressentent avec justesse toutes les ambiances du récit. Un véritable travail d’orfèvre !
Une excellente conclusion pour cette série qui est devenue sans surprise, au fil des tomes, une valeur sûre du genre.
Stéphane Girardot
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