Titre : Death Sentence
Scénariste – Couverture : Monty Nero
Dessinateur – Coloriste : Mike Dowling
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Parution : Février 2015
Prix : 16,50€
Un nouveau virus sexuellement transmissible fait des ravages dans la population. Mais surtout, sa particularité attise les convoitises car le G+ offre des capacités surhumaines avant de tuer son hôte dans les six mois suivant la contamination. Les gouvernements sont sur les dents pour surveiller ces super-pouvoirs incontrôlés qui se manifestent de diverses manières. Verity, une jeune fille fragile, et Weasel, une pop-star ringarde, en font les frais. Poursuivis par la police anglaise, ils vont devoir faire un choix : utiliser cette opportunité pour aider ou disparaître ? Car un autre infecté à l’ambition sans limite semble vouloir mettre le pays à feu et à sang, et ils sont les seuls à pouvoir lui tenir tête…
En créant cette mini-série punk-apocalyptique, Monty Nero a eu une idée brillante. Hélas, le postulat ne tient pas la longueur, tant le récit retombe rapidement dans une lutte entre super-héros, trash et déjantés bien sûr, mais au combat assez terne. Le concept du virus qui offre une chance de changer le monde en bien ou en mal avant de mourir méritant un meilleur développement. Le scénariste se complaît trop vite dans des scènes gore gratuites qui ne dépassent pas l’envie de choquer les lecteurs, surtout britanniques. Jusqu’à une conclusion en totale contradiction avec ce ton choisi délibérément. Dommage pour le dessinateur Mike Dowling, plutôt à l’aise dans ce récit décalé grâce à son style sombre et sa mise en couleur contrastée.
Une très bonne idée de départ malheureusement mal exploitée.
Arnaud Gueury
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