Le matin du 30 mars, à la Maison du Saké (boisson sans bulles mais on n’est pas radicaux), s’est déroulée la conférence de presse du lancement de Dragon Ball Super en France. Pour évoquer la publication de ce premier tome, les éditions Glénat n’ont pas eu à rassembler les Dragon Ball pour invoquer Shenron mais Jacques Glénat, Satoko Inaba (directrice éditoriale de Glénat Manga), Sébastien Abdelhamid et John Rachid.
Ce matin toute l’équipe Glénat est sur le pont pour la conférence de presse #DragonBallSuper !#DBSGlénat pic.twitter.com/AsoznVOGJr
— Glénat Manga (@Glenat_Manga) 30 mars 2017
La discussion a tourné autour de l’importance de Dragon Ball dans la découverte du Japon par les Français. Évidemment, ses qualités ont été mises en avant pour expliquer ce qui, au départ, apparaissait aux yeux de certains comme un simple phénomène de mode. La mode est finalement restée et Dragon Ball est désormais une source de références intarissables pour cinéastes, auteurs de BD, rappeurs, etc. Un sommet de pop culture en somme dont Sébastien Abdelhamid a étudié la diffusion dans le rap. Il note une multiplication des références à Dragon Ball et surtout une précision de plus en plus grande de celles-ci. Citons pour le plaisir Dragon Rush de Demi Portion.
Fermons cette parenthèse rap pour ouvrir celle de l’histoire éditoriale que Jacques Glénat a abordé après une question sur le tirage de Dragon Ball. Le premier tome de la série publié en février 1993 fut tiré à 30 000 exemplaires, le premier tome de Dragon Ball Super sera, lui, de 80 000 exemplaires. Cela peut sembler peu au vue du succès de l’univers de Toriyama mais la vitesse de réimpression et de distribution n’était pas la même à l’époque, les jaquettes du premier tome de Dragon Ball étaient mises à la main !
Pour @JDMorvan, l’arrivée de #DragonBall et du manga est comparable à celle du rock’n roll dans les années 50.#DBSGlenat #DragonBallSuper pic.twitter.com/ECOiARK4We
— Glénat Manga (@Glenat_Manga) 30 mars 2017
Après avoir abordé l’influence dans la pop culture et l’histoire éditoriale de Dragon Ball, les intervenants ont quitté le champ de la nostalgie pour aborder véritablement Dragon Ball Super. Savoir que Toriyama s’est plus impliqué dans le scénario qu’il ne l’avait fait pour Dragon Ball GT est déjà très rassurant. Les cheveux bleus du Super Sayen Divin semblent également plus acceptés que la moustache de Végéta dans DBGT et le Dieu de la destruction (ci-contre) pète la classe. Rassurez-vous braves gens, les erreurs du passé ne se reproduiront plus.
La conférence s’est terminée par une petite surprise : Glénat prépare une édition de toute l’œuvre de Miyazaki dans une édition que Jacques Glénat a comparé à l’entrée de Miyazaki dans la Pléiade. On a hâte.
Henri Verdreau
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