Titre : Tome 5
Scénariste : Rémi Guérin
Dessinateur : Guillaume Lapeyre
Éditeur : Ankama
Parution : Mai 2014
Prix : 7,95€
Harry Houdini est de l’autre côté du miroir et se débat pour sortir de ce monde à l’envers où il est confronté au Chat du Cheshire mais également à son double maléfique, Reverso. Pendant ce temps à Londres, rien ne va plus, Joseph Bell et Mary Shelley tentent de mettre hors jeu le Maire Little en prenant l’apparence du Ministre de la Justice et de son garde du corps. De l’autre côté de la Manche à Paris, Jules Verne, Amelia Earhart et Arthur Conan Doyle sont toujours à la recherche de la description de Lord Black Fowl afin de sauver Pierre Verne. Victor Hugo annonce à Jules que cette dernière ne fait plus partie de ce monde. L’écrivain lui révèle également qu’il connait sa vraie nature et qu’il est son père littéraire. Alors qu’il est complètement déconcerté par ses révélations, le bateau sur lequel il se trouve avec ses amis arrive à destination. De fait, Jules reprend rapidement ses esprits car il doit se présenter devant le Conseil des Dix. Une rencontre avec des personnes à l’imagination sans limite qui pourrait leur être fatale.
Heureusement que pour lire ce nouvel opus de City Hall, nous nous sommes installés confortablement. Car nous aurions chu de très haut si nous ne l’avions pas fait ! Outre les qualités scénaristiques que nous avons pu citer dans nos précédentes chroniques (et qui sont toujours d’actualité), il y a dans ce nouveau cycle, et plus particulièrement dans ce tome, un grain de folie supplémentaire qui rend le récit encore plus inattendu. Vous pourrez le vérifier par vous-même dès le premier chapitre consacré à Harry Houdini. De plus, les nouveaux personnages littéraires (nous ne vous dirons pas lesquels !) introduits par Rémi Guérin font une entrée remarquée et déstabilisante car ils forment avec Victor Hugo le mystérieux Conseil des Dix. Et ce n’est pas tout ! Un inventeur célèbre est même convié en fin d’album. Si le récit tient, très largement, toutes ses promesses, le dessin de Guillaume Lapeyre en est le parfait reflet. Un peu comme si la qualité graphique, déjà présente, se nourrissait de l’excellence du scénario et gravissait à chaque tome un palier supplémentaire dans la perfection. Ceci étant dit sans démagogie aucune !
Un nouveau chapitre détonant de cette excellente série qui est à lire sans faute !
Stéphane Girardot
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