Titre : Celui que j’aime, ou presque
Scénariste – Dessinatrice : Harada
Éditeur : Boy’s Love
Collection : Hana Yaoi
Parution : Novembre 2018
Prix : 7,95€
Arrivé depuis peu dans l’entreprise, Ilda est devenu le souffre douleur de son sempai (supérieur) : Yoneda. À longueur de journée celui-ci le rabaisse et l’insulte pour des raisons futiles. Un soir, lors d’un pot entre collègues, tout va basculer. Yoneda, ayant bu plus que de raison, propose à Ilda de sortir avec lui. C’est à ce moment-là que tout dérape. Les soirées se suivent et ressemblent à des viols à répétition. Ce n’est pourtant pas le cas, mais les violences, verbale est physique, font qu’Ilda se sent pareil à un objet répugnant. Le temps arrivera-t-il à faire apparaître des sentiments ?
Si vous souhaitez une lecture dont les scènes de sexe sont torrides et régulières, vous allez être servis. Ici pas de chichi, l’auteur nous montre que les rapprochements physiques sont faits pour permettre de s’extérioriser. Au fur et à mesure de la lecture, les protagonistes changent, évoluent, révélant ainsi des sentiments sincères et touchant. Un travesti va venir s’immiscer dans leur vie, bondissant tel un serpent sur sa proie. À la fin de ce manga, l’auteur nous offre un scénario à l’opposé du précédent alliant un adolescent pervers à un vendeur de sexe toys sur la défensive.
La violence cache parfois une blessure ayant du mal à se refermer.
Priscilla Fouché
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