Titre : Volume 5
Scénariste : Gorô Taniguchi
Dessinateur : Akihiko Higuchi
Éditeur : Bamboo
Collection : Doki-Doki
Parution : Février 2020
Prix : 8,50€
Désormais en possession de l’Atrail et de la Clé de Néa qui permet une communication totale avec le cube, Semwl prend de plus en plus de distance avec l’Alliance du progrès et se sert ouvertement du Quintette. Pour arriver à ses fins et activer son plan, il ne lui reste plus qu’à utiliser son dernier atout, Aeterno, un petit garçon chétif au regard vide aussi appelé « le Maître ». Pendant ce temps-là, Iori, dépossédé de l’Atrail, ne sait plus comment vivre une vie normale et souhaite mettre fin à sa vie paramétrée. Une dernière tentative l’amène face à l’Alliance du Progrès, prêt à discuter pour apporter la paix sur Terre. Mais Semwl s’invite à la table des discussions. Qui est-il vraiment ? Que veut-il ? Les réponses vont étonner chacun et changer profondément la réalité. Du moins, en apparence…
« En fait, Semwl est en train de vous tester pour voir si vous valez la peine de vivre! »
Bas les masques dans cet avant-dernier volume de Atrail. L’intrigue peut paraître assez complexe à suivre surtout quand il faut reprendre l’histoire quelques mois après la sortie du précédent volume. Mais, entre actions et rebondissements, Gorô Tanuguchi sait jouer avec nos nerfs et nous amène exactement là où il veut. Les chapitres, assez longs, s’enchaînent à un rythme élevé en ne laissant aucun temps mort. Akihiko Higuchi trouve un bon compromis entre un dessin routinier et une mise en scène dynamique. C’est efficace et fort en émotion ! Le lecteur est ainsi complètement dans le récit jusqu’à la fin du volume et ce cliffhanger qui met la patience à rude épreuve pour la conclusion de la série. La série, pour la première fois, remet en doute le retour à la vie normale rêvée par Iori. C’est juste rafraîchissant et bien amené, et cela place ce volume comme un tournant spécial en montrant le héros douter.
Ponctuée d’une action omniprésente, l’intrigue complexe tend à se simplifier une fois les pièces du puzzle rassemblées. Jusqu’au cliffhanger qui pose les bases d’un dernier volume sous haute tension.
Geoffray Girard
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