Titre : Fugit amor, portrait intime
Scénariste : Eddy Simon
Dessinateur – Coloriste : Joël Alessandra
Éditeur : 21g
Parution : Mai 2017
Prix : 22€
Cette année 2017, centenaire de la disparition d’Auguste Rodin, un bon nombre d’événements liés au personnage et à l’oeuvre du sculpteur nous permettent de découvrir ses différentes facettes. Au cinéma, un Rodin campé par Vincent Lindon chez Jacques Doillon, l’exposition du centenaire au Grand Palais et, entre tout ça, les éditions 21g nous offrent une vie de Rodin par Eddy Simon et Joël Alessandra. L’angle choisi par les deux auteurs est notamment celui des femmes de sa vie, Rose, Camille Claudel et Claire.
L’angle de la passion amoureuse pour parler d’un sculpteur est un excellent choix, les pistes sont nombreuses entre la figure du démiurge et celle de prométhée, et la relation de maître à élève dans le cas de Camille Claudel. Seulement, on perd un peu de ce qui fait le sel de la personnalité de Rodin à trop se concentrer sur ses rapports avec Rose, Camille et Claire. Les choix graphiques de Joël Alessandra, dans sa représentation des statues et des personnages, ne tombe pas dans le piège de la seule utilisation de la couleur pour différencier la chair et la pierre, on sent un vrai travail sur les dessins de Rodin et ses statues.
Une bonne porte d’entrée vers la vie et l’oeuvre du sculpteur.
Henri Verdreau
Réagissez !
Pas de réponses à “Rodin – Fugit amor, portrait intime”