Titre : Tome 1
Auteur : Scott Seegert
Illustrateur : John Martin
Éditeur : Bayard/Milan
Collection : Grafiteen
Parution : Octobre 2018
Prix : 13,50€
Après un voyage de 530 000 millions de kilomètres, Kelvin Klosmo va devoir aller en cours dans sa nouvelle école, le collège Sciriustrati-Fibrinoculareus. En effet, sa famille a quitté la Terre pour emménager à l’autre bout de la galaxie car ses parents, des scientifiques dans le genre génial, intègrent le Pôle scientifique galactique pour travailler sur un projet secret. On pourrait penser qu’avec des géniteurs comme eux, cela fait de Kelvin un S-M-GC, un Super-Méga-Génie au Carré. Eh bien, pas du tout ! C’est là où le bât blesse. Tout le monde croit que c’est un génie alors qu’en fait c’un ado tout à fait normal. Cela lui complique la vie d’autant plus qu’il n’ose pas dire la vérité à ses parent, ni à ses professeurs, ni à ses nouveaux amis. Pendant qu’il se dépatouille avec ses problèmes, Erik Grossnuhl, un autre savant terrien qui était en compétition avec les Klosmo, est une nouvelle fois battu. Comme il n’est que troisième derrière eux, il ne peut prétendre qu’à un poste d’agent d’entretien sur la station spatiale. Mais pour lui, finies les humiliations ! Il décide de prendre le pouvoir en s’emparant de l’onde Zorb afin de régner sur l’Univers et devenir l’être le plus puissant de la Galaxie. Et devinez qui va sauver l’Univers ! Kelvin et ses copains bien sûr !
Un collège très spatial est un roman illustré dans la même veine que Super-Vilain malgré moi précédemment édité sous le label Grafiteen. Il s’agit également d’une œuvre américaine – traduite de l’anglais par Marie Cambolieu – réalisée cette fois-ci par deux auteurs d’outre-Atlantique, Scott Seegert et John Martin, à qui l’on doit Vordak the Incomprehensible. Dans cette histoire, Scott Seegert mélange les années collège (et leurs problèmes) avec un récit de science-fiction (là aussi, il y a des problèmes) sur un ton humoristique. L’ensemble est très bien écrit et surtout parfaitement varié dans la manière de poser les textes. Il y a tantôt des paragraphes, tantôt des dialogues entre les personnages différenciés par des vignettes à leur effigie ou encore des illustrations, des « strips » et des planches de BD pour capter le lecteur et l’inciter à la lecture. Nous avons bien aimé la manière dont commence le récit, un prologue composé de deux planches qui constituent un climax auquel on aboutit après la lecture de quelques 260 pages ! Un peu comme au cinéma. Pour information, le roman en compte 312 ! Une manne pour John Martin qui adore ce genre d’univers où robots et monstres se côtoient. Et cela se ressent aisément dans tous les dessins qui jalonnent cette aventure spatiale. Les « chara designs » sont au « top ». Mention spéciale pour Mr Lapinou !
Idéal pour les « teens » qui lisent à la fois un bon roman et une bonne BD !
Stéphane Girardot
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