Titre : Le Règne de Starscream
Scénaristes : Chris Ryall & Chris Mowry
Dessinateur : Alex Milne
Coloriste : Josh Perez
Éditeur : Fusion Comics
Parution : Mai 2009
Prix : 12,20€
Sur la planète Cybertron, les conflits entre robots extraterrestres sont à leur apogée. Deux clans notamment se déchirent : les cruels Decepticons, menés par Megatron, et les pacifiques Autobots, dont le meneur est Optimus Prime. Pour mettre fin à cette guerre, Prime envoie leur source d’énergie, le Allspark, à travers la galaxie. Megatron, en le poursuivant, disparaît dans les glaces d’une planète bleue. Rejoint par ses alliés, puis chassés par les compagnons de Prime et les autochtones humains, les Decepticons rejoignent leur base sur Mars. Après la disparition de son chef despotique, Starscream entreprend de rendre leur gloire aux membres de son clan. Il faudra pour cela recréer le Allspark et éliminer les derniers fidèles de Prime sur Cybertron…
Avec cette nouvelle série plus ambitieuse que les comics des années 80 accompagnant les jouets et le dessin animé, l’intention était de faire le lien entre les deux premiers films réalisés par Michael Bay. Le Règne de Starscream a donc été conçu comme une passerelle en deux volumes, relatant les éléments manquants qui poseront les bases des suites. Pour leur premier scénario, Chris Mowry et Chris Ryall font preuve d’assez de maîtrise du sujet pour raconter une histoire sans trop dévoiler les événements futurs. Comme le récit se déroule avant, pendant et après le premier film, quelques passages en sont repris mais très vite pour ne pas altérer le plaisir de la nouveauté. Le problème vient davantage du dessin d’Alex Milne. Non pas que son trait soit grossier, au contraire, mais il est justement trop complexe pour ce type de support. Les héros du film sont extrêmement détaillés pour être réalistes, si bien qu’avec tant de robots – les Humains sont quasiment absents, tout se passant sur d’autres planètes – les cases sont trop chargées et parfois incompréhensibles. Ce qui, ajouté à des commentaires off, nuit clairement à l’action et à la lecture. Un dessin plus simple, ou une couleur plus claire, auraient été appréciables.
Alors que cela semblait improbable, les films Transformers ont relancé une franchise excitante. La série de comics, qui continuera au-delà de cet arc, devra paradoxalement faire preuve de moins d’ambition pour être aussi une référence.
Arnaud Gueury
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