Le 1er septembre 2016 est une date à marquer au fer rouge. Certes ce sera la rentrée des classes mais surtout, les librairies et les Relay accueilleront dans leurs bacs une nouveauté très intéressante : le magazine Topo .

© La Revue Dessinée

Topo, c’est l’histoire d’un rêve et d’un cauchemar. Le rêve est celui de l’équipe ayant créé La Revue Dessinée en 2013, avec la volonté d’utiliser au mieux l’expression graphique pour raconter le monde, sous la forme de reportages et d’enquêtes associant journalistes et dessinateurs. Dès le départ, le groupe des cofondateurs de La Revue Dessinée s’est dit qu’il serait nécessaire de décliner cette idée pour les jeunes. Mais pour cela, il fallait d’abord assurer la pérennité de ce premier projet, en démontrant sa viabilité économique. Ce qui fut fait en deux ans. Puis le cauchemar est arrivé… un certain 7 janvier 2015, lorsque d’autres dessinateurs de presse sont tombés lors de la tragédie de Charlie Hebdo.

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Á ce drame, de nombreux adolescents ont réagi par un sentiment d’incompréhension. Ils ne parvenaient pas à saisir le sens d’une caricature, la nécessité de dénoncer les injustices par l’excès du rire. Cet événement et les débats qu’il déclencha nous firent comprendre qu’il y avait là matière à proposer aux moins de 20 ans une autre grille de lecture du monde. Au-delà de l’émotion et des divergences de points de vue, il fallait tenter de produire une information sérieuse et accessible aux jeunes. C’est tout le défi que Topo souhaite relever, en articulant une démarche journalistique exigeante avec une approche artistique créative. Le tout au service d’une ambition collective, celle de donner à nos tout jeunes concitoyens des outils pertinents pour comprendre le monde dans lequel nous évoluons.

C’est ainsi que La Revue Dessinée se lance dans une nouvelle aventure éditoriale et publie Topo, une revue bimestrielle d’actualité en bande dessinée pour les moins de 20 ans.

Topo est donc le seul magazine qui offre 144 pages d’actualité dessinée pour les moins de 20 ans. Á titre indicatif, le prix de vente est de 12,50€ le numéro. Trois composantes essentielles se dégagent de cette revue.

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L’actualité : elle représente la moitié de la pagination. Vous y trouverez Le grand reportage (25 pages qui traitent d’un sujet en profondeur), La question du moment (Á partir d’une question simple, les auteurs expliquent de façon didactique des sujets complexes), Le tête-à-tête (Portrait d’une personnalité), Le témoignage (La parole est donnée à un adolescent), Sans contresens (Aborde la sémantique d’un mot, son histoire et son utilisation), et Sans cliché (Le but est d’aiguiser le regard critique du lecteur).

La culture générale : elle aborde tous les sujets en s’appuyant sur la culture et le langage des jeunes. Vous aurez droit aux De qui se moque-t-on ? (Dans chaque numéro, Pochep choisit un personnage – un chanteur, un « YouTubeur », un héros de série… – et le met en scène avec son dessin incisif et son humour mordant), Tranche de l’Art (Un auteur de bande dessinée parle d’une oeuvre ou d’un artiste), La science infuse (Marion Montaigne fait dans la vulgarisation scientifique), Ça part en live (Marion Mousse aborde la musique en tant que phénomène social et historique), Capture d’écran (Bernard Génin, critique de cinéma, part d’un blockbuster à destination des ados et en retrace la généalogie) et Les maitres du jeu (Pierre Corbinais parle de jeux vidéo autrement).

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La fiction : où l’on vous propose La série dessinée (Tous les deux mois, un nouvel épisode de Les meilleur des mondes possibles de Stéphane Melchior et Sacha Goerg), Chut… Ça n’intéresse personne (Un dessinateur esquisse les montagnes russes des sentiments adolescents), Short Story (La chronique sportive de Nix) et Dream teen (À la fin de chaque numéro, Lisa Mandel rebondit avec humour sur un des sujets d’actu).

Un magazine qui ne manque pas d’intérêt et à qui l’on souhaite autant de succès que La Revue Dessinée.

[Communiqué]