Titre : La Montagne qui rêve
Scénariste : Cristiano Fighera
Dessinateur – Coloriste : Francesco Biagini
Éditeur : Soleil
Collection : Mondes futurs
Parution : Août 2007
Prix : 13,90€
Tout allait bien jusqu’à ce que… A Londres, en 1924, une gigantesque et terrifiante créature apparaît au cœur de la ville. Nul ne connaît son origine ni son but, mais en sa présence l’humanité est devenue folle. La plupart des Humains ont muté, devenant à leur tour des monstres difformes et pathétiques. Bien des années plus tard, quelques hommes se sont habitués à cet état de fait. Sur une planète à l’agonie, sans espoir, ils ne font que survivre sur les vestiges du passé. Parmi eux, Nadia et Seth chassent les trésors. Décidant de visiter le Dieu Montagne à l’origine du mal, dont on dit que le réveil scellera la fin définitive de l’humanité, ils font la connaissance de Spare, un magicien étrange et désabusé qui se dit capable de vaincre la créature…
Difficile de se faire un avis tranché sur cet album. Est-ce le dessin ou l’histoire qui provoque un certain malaise? Dur à dire. Le scénario rappelle par moments le manga culte Devilman de Gô Nagai, ce qui n’est pas une mince référence. Quant au dessin, les traits simples et les tons sobres qu’on verrait plus dans un thriller apportent une certaine originalité à l’ensemble, loin du réalisme habituel et des couleurs faites par informatique. Les deux auteurs transalpins, qui jubilent visiblement à créer des monstres absolument repoussants et immondes, sont convaincants par moments malgré quelques passages un peu naïfs ou légers. Au final, l’impression reste très mitigée. A chacun de s’en faire un avis définitif.
Il faudra vraiment aimer les monstres pour plonger dans l’ambiance de cette série. Les autres attendront de voir ce que donne la suite.
Arnaud Gueury
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