Titre : Connaissance ultime
Scénaristes : Lewis Trondheim & Emmanuel Guibert
Dessinateur – Coloriste : Franck Biancarelli
Éditeur : Rue de Sèvres
Parution : Janvier 2018
Prix : 17€
Les précédentes boucles temporelles opérées par les agents au service du vaisseau Infinity ont enfin apporté un début de réponse au sujet de l’apparition d’un incroyable mausolée spatial sur sa trajectoire. Un mystérieux vaisseau est en effet apparu au cœur du mausolée et en est à l’origine. Pour interroger ses passagers et poursuivre sa route par la suite, le commandant envoie l’agent des douanes Leïla Sherad à leur rencontre. Pour passer le temps avant l’heure du contact et explorer les alentours, la jeune femme embarque un historien récemment rencontré lors d’une de ses missions…
« Agent Leïla Sherad, brigade volante des douanes. Section art et antiquités. La fiole à votre hanche est une authentique Kontenitur. Et malheureusement, vous n’avez pas d’acte de propriété, je parie. »
Comme pour la globalité des tomes d’une série qu’on commence à voir d’un œil bien plus affûté avec le recul, un sentiment de frustration et d’excitation se mêle constamment. Frustration face à des histoires qui, une fois n’est pas coutume, mériteraient sans doute d’être un peu raccourcies en pagination pour gagner en intensité et face à une idée générale toujours aussi difficile à appréhender, tant le fil rouge ne semble pas beaucoup avancer (que retenir des découvertes des six premiers agents à part l’arrivée d’un vaisseau dans la nécropole ?). Et excitation face à une saga bien plus ambitieuse que la moyenne, portée par des équipes d’auteurs rarement réunis dont les talents variés apportent un réel intérêt à une saga qui vaudra surement une intense relecture une fois conclue. Plus spécifiquement, ce tome est plutôt bon, avec ses deux héros aussi dissemblables que complémentaires, plusieurs clins d’œil aux volumes précédents et une thématique SF assez poussée.
Une étape intéressante avant la prochaine qui, sur le seul nom de l’excellent Boulet, risque de faire parler d’elle.
Arnaud Gueury
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Une réponse à “Infinity 8 #6”