Titre : Romance et macchabées
Scénaristes : Lewis Trondheim & Zep
Dessinateur – Coloriste : Dominique Bertail
Éditeur : Rue de Sèvres
Parution : Janvier 2017
Prix : 17€
Alors qu’il poursuivait tranquillement son voyage en direction d’Andromède, le vaisseau Infinity 8 est stoppé par un inattendu amas de débris d’une taille gigantesque. Sommé de déterminer la nature et l’origine de ces débris non répertoriés, l’équipage charge une hôtesse d’aller les inspecter. Peu importe le temps que ça lui prendra, puisque les pouvoirs du capitaine lui permettent de lancer 8 boucles temporelles de huit heures dont il gardera le souvenir. La première à tenter l’inspection extra-véhiculaire se nomme Yoko Keren. A peine sortie, une race extraterrestre la rejoint pour se repaître des cadavres de la nécropole géante…
Ce projet tout bonnement excitant lancé par les éditions Rue de Sèvres en collaboration avec ComixBuro ont tout de l’idée géniale. Parvenir à réunir des talents aussi brillants que disparates tels que Lewis Trondheim, Zep, Olivier Vatine et nombre d’excellents dessinateurs parfois trop rares est presque inespéré. Attention à ne pas non plus trop en attendre car ces auteurs ont fait le choix du divertissements à 100%. Pas d’enquête métaphysique ou de délire mystique, ce n’est pas du Philip K. Dick, les neurones sont au repos mais on en prend plein les yeux ! Dans ce premier tome, les scènes se répètent un peu et l’intrigue est réellement mince, cependant on retrouve avec un grand plaisir le trait de Dominique Bertail (Ghost Money). Dans la grande tradition des récits SF pulp, le dessinateur semble se plaire à créer des costumes, des combinaisons, des aliens, rappelant les grandes heures de Weird Science. L’importante pagination de l’album lui offre l’occasion de réaliser des planches détaillées de l’espace et de l’intérieur de l’Infinity 8 et de donner le ton de ce que sera cette série hors norme.
Un lancement globalement réussi qui parvient à synthétiser les styles de chacun.
Arnaud Gueury
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Une réponse à “Infinity 8 #1”