Titre : Wendigo
Scénariste : Thierry Lamy
Dessinateur – Coloriste : Fred Vervisch
Éditeur : Sandawe
Parution : Mars 2016
Prix : 13,50€
Le Dieu Wendigo, Tlingit, est là gigantesque et monstrueux devant les troupes des Frontier Forces. Elles ne doivent d’ailleurs leur salut qu’à l’intervention de Tom Little. Enfin, sous la forme de Myeengun son totem. Grâce au Tunka – le talisman permettant de rentrer en communion avec Kitje Manito, l’esprit de la Terre-Mère – que lui avait donné Wanekia, il a su quoi faire pour éviter le pire. Mais à quel prix ! Le sergent Outburst est désormais sans équipier. Cependant, ce dernier trouve de l’aide en la personne de Ruby mais aussi de Cody, la belle Buffalo Bill. Alors qu’il continue de fomenter avec le père Agathon et Oria, Custer se voit confier par le Général Lee la mission de retrouver les coupables du trafic d’esclaves parmi des illuminés peaux rouges qui campent près du Lac Rouge. Ce qui leur offre une couverture inespérée. Mais qu’est réellement devenu Little, considéré comme mort par tous ? Quel est le nouveau but de Zimbra, la Winnock, qui ne semble plus vouloir récupérer le Nin ? L’enfer n’est pas sous vos pieds, il est dans le Hell West !
Le premier tome de Hell West était très bon. Mais ce que l’on peut dire de Wendigo, c’est qu’il est encore meilleur. Thierry Lamy développe parfaitement la suite de son histoire sur un rythme narratif bien soutenu. Le scénariste use de rebondissements, s’appuie avec bonheur sur le monde chamanique, révèle bien sûr les vrais desseins de chacun en restant tout à fait cohérent et invitent même des guests tout droit sortis de Wild Wild West, en plus de ceux déjà présents, pour vous faire vivre un «Fantastic Western» unique. C’est bien simple, vous ne verrez pas passer les cent-dix pages de l’album. Le récit captive mais que dire du dessin de Fred Vervisch qui est encore plus puissant que celui qu’il nous avait offert dans le premier opus. Certaines planches sont époustouflantes. Le dessinateur joue sa partition en noir et blanc tel un virtuose. Les ambiances pesantes et terrifiantes du Hell West sont parfaitement rendues et vous feront frissonner. Le choix du papier glacé pour l’impression est des plus judicieux car il met parfaitement en valeur la prestation graphique de l’auteur.
Un deuxième volet très réussi et qui tient toutes ses promesses. Enfer à tous dans le Hell West !
Stéphane Girardot
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