Titre : La Loi de Sinestro
Scénariste : Robert Venditti
Dessinateurs : Ethan Van Sciver & Rafa Sandoval
Encreur : Jordi Tarragona
Coloristes : Jason Wright & Tomeu Morey
Couverture : Kevin Nowlan
Éditeur : Urban Comics
Collection : DC Rebirth
Parution : Janvier 2018
Prix : 17,50€
Hal Jordan s’est sacrifié en prenant sur lui toutes les fautes du Green Lantern Corps et s’est retiré loin de tout. Mais hélas ses anciens compagnons ont tous disparu à leur tour, laissant la voie libre au Sinestro Corps, qui s’est chargé d’instaurer sa loi à tout l’univers. En laissant la tête des Yellow Lanterns à Soranik, sa fille, Sinestro lui a permis de montrer un visage plus juste et honnête et de se faire accepter comme les seuls champions de l’ordre. Mais il est temps pour lui de maintenir cet ordre en puisant la force de l’entité maléfique Parallax et de reprendre sa place. Trahie par son père, Soranik devra faire face à la réapparition inattendue d’Hal Jordan et des Green Lanterns dans une guerre qui va à nouveau menacer l’équilibre de la galaxie…
« En pleine nuit ou dans un jour noir, redoutez vos peurs, on peut les voir. Si à la loi vous tournez le dos, craignez la lumière de Sinestro ! »
Réamorcée à son tour par DC Comics, la saga Green Lantern se voit reprise en main par Robert Venditti après un très long run de Geoff Johns. Le scénariste doit donc assurer la transition entre tout ce qui a été entrepris par son prédécesseur et la direction qu’il souhaite donner aux aventures galactiques des Corps de justiciers. Si on peut logiquement penser que le prochain tome sera très différent, ce prologue se montre un peu décevant tant on retrouve pèle-mêle les mêmes personnages et les mêmes problématiques qui tournent en boucle depuis des années : Hal Jordan dans un énième retour, Sinestro dans une énième trahison, les mêmes Green Lanterns terriens en tête, etc. Le scénario se montre donc basique et sans profondeur, fait de combats sans fin et de postures héroïques à qui mieux mieux. Ethan Van Sciver et Rafa Sandoval, sans démériter car le trait est dynamique, n’imposent pas non plus un graphisme marquant.
Ce « Rebirth », bien que sans originalité, n’est pas non plus déplaisant, surtout s’il amène des idées neuves par la suite. Mais il aura du mal à convaincre d’anciens lecteurs qu’il peut être autre chose qu’un produit calibré.
Arnaud Gueury
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