Titre : Panique à New York
Scénariste : Erik Burnham
Dessinateur : Dan Schoening
Coloriste : Luis Antonio Delgado
Couverture : Nick Runge
Éditeur : Delcourt
Collection : Contrebande
Parution : Septembre 2014
Prix : 14,95€
A cause de rêves récurrents plutôt inquiétants faisant suite à la venue de Gozer le Destructeur, Raymond Stantz, un des fondateurs de l’agence SOS Fantômes, demande à son ami Egon de vérifier que rien de grave ne s’annonce. De leur côté, Peter Venkman et Winston Zeddemore sont appelés pour s’occuper d’un immeuble dégoulinant de slime. Mais leur plus grande surprise intervient quand une vieille connaissance s’échappe des flux censés le capturer. Les éléments mis bout à bout laissent entrevoir un événement assez effrayant : Gozer est sur le point de faire son retour à New York…
Le statut de film culte en poche depuis près de trente ans, Ghostbusters ne pouvait échapper à des adaptations et des aventures inédites sur d’autres supports. Après un jeu vidéo plutôt réussi, voici donc un nouveau comics, à la fois inédit et très proche de l’esprit du premier long-métrage. Erik Burnham multiplie très vite les clins d’œil aux personnages et aux événements connus – et même aux acteurs à travers l’apparition en rêve de John Belushi dans son costume de de Blues Brother, dont le frère était joué par Dan Aykroyd, alias Ray Stantz – faisant même intervenir le vieux rival des héros, l’inénarrable tête-à-claques Walter Peck, dont il fait à nouveau leur plus farouche opposant. Côté dessin, loin du style réaliste de la couverture de Nick Runge, disciple des illustrations de Drew Struzan, Dan Schoening amène un trait un peu cartoonesque. Ses personnages très expressifs ne visent pas la perfection pour ressembler aux comédiens mais permet de les identifier sans souci. Son cadrage très dynamique en fait une série tout public qui peut s’adresser aux aficionados de la première heure comme aux jeunes lecteurs.
Une série à la fois respectueuse et inédite, le bon moyen d’attendre le futur troisième film annoncé. Ou le remplacer en cas de désastre…
Arnaud Gueury
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