Titre : L’Espionne qui m’aimait
Scénariste : Thierry Gaudin
Dessinateur – Coloriste : Romain Ronzeau
Éditeur : BD Kids
Collection : Okapi
Parution : Janvier 2017
Prix : 9,95€
La relation entre Alex et Leïla bat de l’aile. Pire, quelque chose s’est cassé depuis leur dernière aventure. Et le fait que la jeune fille ait rejoint l’équipe du département « Opérations secrètes » dirigée depuis peu par Henri Fournaule n’arrange pas les choses. Au contraire, cela ne fait qu’amplifier l’opposition entre les deux adolescents et celle entre les deux agences d’espionnage. Mais il n’y a pas que cela. En effet, le père d’Alex est de plus en plus suspicieux, la santé de son grand-père Amédée n’est pas au beau fixe, ses résultats scolaires sont en baisse et ses meilleurs amis ne le comprennent plus (et pour cause, il ne peut pas leur dire qu’il est un espion !). Mais le plus grave est la réapparition d’un ennemi qui va obliger Alex et Leïla à s’associer de nouveau. Arriveront-ils à passer outre leur(s) problème(s) pour mener à bien cette nouvelle mission ? D’autant plus que l’existence même des services secrets est menacée.
Avec L’Espionne qui m’aimait (un clin d’œil à James Bond), Thierry Gaudin bouscule tout le monde – c’est-à-dire les personnages mais aussi les lecteurs – et ce, sans ménagement. Ce cinquième opus de la série remportera sans aucun doute un vif succès auprès des adolescents pour au moins deux raisons. La première est que le scénariste utilise à bon escient tous les clichés du film d’espionnage (mission, poursuite, etc.), sans le côté violent que l’on peut voir au cinéma (morts, sang, etc.), en y intégrant une bonne dose d’humour. Et la deuxième est tout simplement la prise en compte des préoccupations d’ados à travers l’histoire d’amour entre Alex et Leïla, les relations avec les meilleurs amis ou encore la gestion d’une scolarité lorsqu’on est un espion (ce dernier point étant purement fictif). Un bon épisode plein d’action dont la fin surprendra à coup sûr. Cet univers sied parfaitement à Romain Ronzeau (Love is in the air guitar) qui fournit un dessin des plus dynamiques. L’auteur pose d’ailleurs quelques cadrages cinématographiques très efficaces.
L’avis de Lily : Espions de famille, ça décoiffe ! J’aimerais presque faire espionne plus tard !
Stéphane Girardot
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