Titre : Tome 6
Scénariste : Rémi Guérin
Dessinateur : Guillaume Lapeyre
Éditeur : Ankama
Parution : Novembre 2014
Prix : 7,95€
Nikola Tesla accepte d’aider Jules, Amelia et Arthur afin de réactiver le miroir qui leur permettrait d’accéder au «Monde à l’envers». C’est une entreprise périlleuse dans laquelle s’engagent nos héros mais c’est le seul moyen de sauver Pierre Verne dont l’exécution approche inexorablement. En effet, la description de Lord Black Fowl permettant de le démasquer définitivement se trouve derrière le miroir. Cependant, plusieurs événements viennent contrarier les plans de Jules et ses amis. Notamment, le fait qu’un traître soit présent dans la tour Tesla. Il y a également l’arrivée du redoutable agent du Culper Ring, H.P. Lovecraft, mandaté par le Président des Etats-Unis suite aux informations de l’agent 355. Sans compter que la conception du moyen de transport dont ils ont besoin se révèle complexe. Ceci étant, leur taux de réussite est estimé à 8% ! Pas mal, non ?
Le cap des mille pages écrites est atteint pour cette série où l’usage du papier est totalement prohibé ! Une très belle performance pour les auteurs d’autant plus qu’ils sont passés aisément entre les mailles du filet du Nostromo. Trêve de plaisanterie ! Les faits sont là, le nombre n’a entaché en rien la qualité de cette série qui continue de nous surprendre à chaque chapitre. Rémi Guérin utilise génialement les inventions, l’électricité pour Nikola Tesla et Thomas Edison, et les écrits, De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll ou encore 20.000 lieues sous les mers de Jules Verne, pour nous emmener toujours plus loin dans cette quête initiée afin de sauver Pierre Verne. Sur le rythme effréné servi par le scénariste, Guillaume Lapeyre assure une prestation graphique très soignée, précise et bourrée d’énergie. Le dessinateur tiens parfaitement ses personnages, ainsi que l’univers steampunk associé, de bout en bout en nous partageant réellement tout son plaisir à le faire.
Cette série est un « must have ». C’est élémentaire, mon cher Jules Verne !
Stéphane Girardot
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