Titre : Tsunami City
Scénariste : Hervé Bourhis
Dessinateur – Coloriste : Poipoi
Coloristes : Isabelle Merlet & Élise Dupeyrat
Éditeur : Casterman
Parution : Mars 2016
Prix : 10,95€
Towerville. Le super-héros Felipe Lazare a été libéré. Il est de suite approché par un messager de Monsieur Kemicol, un riche industriel, qui souhaite l’employer. Il refuse comme il l’avait fait précédemment mais, à sa grande surprise, il ne s’agit pas du même Monsieur Kemicol. En effet, il s’agit d’Édouard, le fils du magnat, qui l’invite dans les locaux du C.R.A.S.H. (Collège Réservé Aux Super-Héros) afin de lui proposer de faire partie de l’équipe. Malgré son jeune âge, le surdoué a de l’ambition. De plus, il est épaulé par Lucida Italic, la responsable de Paranormax. Cependant, Lazare décline l’offre car il n’a pas oublié que toute activité de super-héros est interdite dans la ville. Au même moment, le méchant Katakomb s’échappe de prison. Il tombe par hasard sur l’étrange Esther qu’il veut enrôler par ruse. L’opposition entre Lazare et Katakomb semble à nouveau inéluctable d’autant plus que la jeune fille est destinée à intégrer le C.R.A.S.H..
Tsunami City est un bon album de mise en place qui plante bien le décor de cette nouvelle série où les super-héros ne sont pas en position de force. En effet, les activités «super-héroïques» sont interdites à Towerville depuis un certain événement. Hervé Bourhis (Naguère les étoiles) vous propose donc dans ce premier volet une aventure qui ne manque pas d’énergie, ni d’humour, ni de suspense avec des personnages particulièrement bien travaillés. En ce sens qu’ils ne sont pas dépourvus d’aspérités ; ce qui les rend attachants très rapidement. Á noter que certains dialogues de Katakomb à base de néologismes sont vraiment très bons. Une manne pour Poipoi (Ange le terrible) qui mêle plusieurs influences graphiques pour mettre en images cet univers. Le résultat final fait d’ailleurs penser à certains animés et ce n’est pas pour nous déplaire. Les onomatopées ou les hors textes sont même utilisés comme entre-cases à l’instar de certains comics américains. Ils font carrément partie du décor. Un visuel agréable rehaussé par une mise en couleurs de bon ton et à six mains réalisée par Poipoi, Isabelle Merlet et Élise Dupeyrat.
Une nouvelle série ado/adulte à suivre.
Stéphane Girardot
Réagissez !
Pas de réponses à “C.R.A.S.H. #1”